EDIT : Vous souvenez-vous? Un toit pour ces enfants. merci de nous avoir soutenu.

Mais ce n'est pas fini. OBJECTIF 200%.

Le premier objectif ayant été atteint, il nous reste encore 4 jours pour atteindre le nouvel objectif du projet fixé à 200% du montant initial, soit 8000€. La campagne n'est donc pas terminée, et chaque don sera le bienvenue malgré que nous aillons déjà atteint les 100%!

Merci à tous par avance.

Et si nous leur donnions un toit; un VRAI? Et si on pouvait changer le regard posé sur eux?

Cette phrase n'a cessé de retentir dans le cœur d'UNAH.

Ces enfants - Africains - n'ont qu'un seul handicap: celui d'être rejetés pour un mal qu'ils n'ont pas cherché. Ce qui les expose à une situation dangereuse, à la rue, prêt à tout pour survivre, exposés au danger d'exploitation militaire et sexuelle, de délinquance, de kidnapping et de la famine.

Ce projet est né à la fois d’un vécu et d’une conviction.

L’histoire de Kaniola est un vécu: voici son récit.

Le groupement de Kaniola est situé dans la chefferie de Ngweshe, territoire de Walungu, dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.

Entre 1996 et 2008, Kaniola a été le théâtre d'un massacre sans précédent: tueries, viols et violences sexuelles, pillages,...

Des familles se sont vues dépossédées de leurs biens et de leurs terres.

Peu à peu Kaniola reprend vie, le peuple se relève du chaos. Il commence d'abord par ériger un mausolée pour les personnes qu'il a perdu grâce à l'appui des differents acteurs de la société civile de la région.

Ensuite, développe des techniques d'auto défense, pour se protéger.

Malheureusement, la famine, la pauvreté, la misère accompagnent son quotidien.

Un phénomène nouveau va apparaître: le phénomène enfant serpent.

Nous allons vous dire qui sont-ce!

Lors du massacre de Kaniola, des femmes et des filles ont été violées. Des milliers d'enfants sont nés de ces viols.

A Kaniola, le viol est un tabou. Les femmes et les filles abandonnent alors ces enfants pour qu'elles ne soient pas pointées du doigt et rejetées.

Ces enfants vont à leur tour payer le prix fort du viol de leurs mères. Ils vont être abandonnés et rejetés par la société. Ils représentent un signe de division et de douleur, d'où "enfants serpents".

Ce phénomène ne frappe tout simplement pas les enfants issus du viol, mais aussi les enfants qui ont perdu leurs mères suite aux viols et mêmes les enfants violés.

Face à cette réalité, en 2008, une femme formidable va commencer à sensibiliser des familles, les chrétiens toute tendance confondue, à se saisir de cette nouvelle réalité.

Mme Félicité va compter plusieurs enfants victimes de ce phénomène. L'Eglise catholique de Katana va lui prêter une vieille bâtisse, où elle pourra accueillir ces enfants.

Elle reçoit des aides de l'Eglise catholique, de la commission Diocésaine de Justice et Paix de Bukavu,...

Mais peu à peu cela ne suffit plus. Les aides se font de plus en plus rares, et les uns après les autres, les enfants retournent à la rue. Elle ne se décourage pourtant pas, et continue à se battre pour ceux qui restent.

Et c'est comme ça qu'elle croise aussi notre chemin. Elle a aujourd'hui 57enfants. Beaucoup d'autres restent à la rue pour manque de moyens. Dans cette rue, ils peuvent rejoindre les groupes armés, être exploités sexuellement et subir d'autres actes et traitements inhumains.

Lors de notre mission à Kaniola en décembre 2016, nous remarquons que la maison où habitent ces enfants nécessite d'être rénovée afin de redonner un lieu convenable et agreable à vivre aux enfants.

Mme félicité encadre ces enfants et cherche à leur inculquer un minimum de savoir, mais elle est épuisée. Epuisée de se battre toute seule, épuisée de voir ces enfants partir les uns après les autres à cause des conditions de vie inadéquates. Elle est aidé par quatre autres femmes, elles aussi victimes des atrocités de la guerre.

Elle a été soutenue par différentes structures de l'Eglise Catholique, mais aujourd'hui, elle se heurte à un problème de financement pour continuer.

Elle voudrait que ces enfants rejoignent leurs familles, ou du moins, soient récupérés par une famille d'accueil après leur transition par "l'orphelinat de Kaniola". Nous avons les mêmes objectifs avec maman félicité. Mais, il nous faut rendre agréable et vivable le séjour des enfants dans cet endroit. Pour leur donner une chance de s'épanouir, mais aussi de revenir dans leur famille de base, ou d'accueil, après un accompagnement humain et adéquat.

En France, nous sensibilisons les personnes de bonne volonté et les alertons sur ce qui se passe à l'autre bout du monde.

Nous faisons aussi ceci pour la récolte des fonds pour ces enfants.

UNE MAISON D'ACCEUIL POUR KANIOLA EN RD CONGO

UNE MAISON D'ACCEUIL POUR KANIOLA EN RD CONGO