ALTERNATIVES HUMAINES
CRÈTE ET GRÈCE

Bonjour à tous !

Qui connaît les GPN ? Gestion et Protection de la Nature ! Mais si !

On est un peu perdus au milieu des formations du Ministère de l'Agriculture, mais oui, on existe vraiment.

Notre but : obtenir une gestion raisonnée des espaces naturels protégés (ou non) de France et de Navarre, voire du monde entier pour les plus entreprenants..

Notre credo : la communication ! Oui, on passe la moitié de notre temps les genoux dans la boue, mais ce qu'on préfère, c'est rencontrer les gens, et partager leur vision de notre avenir, qu'on aimerait plus vert.

Aujourd'hui on vous réunit tous, car on a besoin d'aide...

Je m'appelle Anne-Laure, et je suis aujourd'hui étudiante dans cette classe de BTS, au lycée agricole et forestier Jean Monnet (65).Cette formation nous amène, mes camarades et moi, à considérer l’humain dans son environnement. Son rôle est de le protéger, tout en assurant un avenir durable et soutenable pour les hommes et leurs activités.

Afin de nous confronter à ces enjeux, on a monté un projet de voyage. Nous nous sommes intéressés à la Crète et à la Grèce, qui en ce moment essaient de réconcilier économie et société, et ont donc commencé à adopter des modes de vie alternatifs, basés sur les trois piliers du développement durable : une économie soutenable, une société vivable et un environnement respecté.

Pour cela nous avons pris contact avec des organisations locales, et nous souhaitons partir travailler à la réalisation de jardins collectifs à Pirgos, au sud de la Crète, et à la création d'un sentier de randonnée à Myrtos. Dans le but de mieux appréhender ces nouvelles visions du monde, nous allons aussi visiter le quartier auto-géré d’Athènes, Exarcheia, et rencontrer les premiers initiateurs de cette alternative de vie.

Mais la réalisation de ce projet nécessite des fonds...

Nous avons l'intention de créer des t-shirts où seront imprimés les logos de nos sponsors, que nous porterons pour les chantiers. De plus, un groupe s'est proposé pour filmer un documentaire sur notre voyage, qui sera ensuite diffusé dans plusieurs festivals. Plusieurs carnets de voyage sont aussi prévus, avec photos, dessins et textes, qui seront diffusés dans d'autres lycées, et dans des expositions. Les pages et le générique de notre création n'attendent que vous !

UN PEU DE CHOSES SERIEUSES :

Voici, dans le détail, le projet que nous avons monté, quels en sont les objectifs, et qui sont les gens que nous allons rencontrer...

Ce projet est l’expression d’une demande particulière des élèves de GPN : comprendre comment aujourd’hui, dans un monde en crise économique et écologique, les priorités des hommes s’organisent face aux contraintes du capitalisme et à la nécessité de préservation de notre environnement. Nous avons choisi la Crète et la Grèce car ces pays, malgré les difficultés et problèmes économiques engendrés par la crise, ont vu grandir en leur sein des structures alternatives à l’austérité et autres taxes (remèdes habituels aux crises), et qui semblent fonctionner non seulement en accord avec les hommes, mais aussi avec la nature, comme le quartier auto-géré d’Athènes. La classe aimerait visiter ce quartier et en rencontrer les acteurs principaux.
De plus nous aimerions voir comment les parcs naturels, victimes aussi de la crise, arrivent à concilier les directives nationales et européennes avec les difficultés économiques. Il en est de même pour les exploitations agricoles. Cette démarche de compréhension des enjeux et pressions que subissent les
acteurs de l’environnement exprime la volonté des élèves de mieux cerner la réalité du développement durable et la difficulté, ou non, de l’appliquer dans ces structures.
Ces rencontres nous permettraient de développer une conscience des problèmes rencontrés par les agriculteurs, et ainsi de mieux comprendre ces acteurs importants de l’environnement avec qui nous travaillerons tout au long de notre carrière. Ces échanges sont indispensables afin d’améliorer nos capacités de médiation et d’animation entre les différents acteurs d’un territoire.

Les étudiants de BTS Gestion et Protection de la Nature sont par leur choix de formation interpellés par la situation du monde qui les entoure, amenés à faire des diagnostics de génie écologique, à sensibiliser les publics (scolaire, adultes) à mener des projets. Les étudiants sont très investis et manifestent le souhait de découvrir d’autres engagements. Ils ont arrêté leur choix sur la Crète, pays marqué par la crise et qui semble être le théâtre d’initiatives locales originales, développant des alternatives tant dans le domaine de la santé, de l’économie, de l’agriculture, de l’écologie. La rencontre des acteurs de ces nouvelles formes d’organisation plus respectueuses de l’humain et de l’environnement permettrait de mieux comprendre et de mieux transmettre les valeurs sur lesquelles elles s’appuient.
Les étudiants n’ont pas la seule volonté de rencontrer et d’observer, ils souhaitent participer, aider pour appréhender autrement l’agriculture, la protection de la nature et l’éducation à l’environnement.
Le lycée de Vic en Bigorre a développé à travers de nombreux projets une dynamique dans le domaine des échanges et de la coopération internationale et invite ses élèves et étudiants à s'ouvrir au monde et à ses pratiques professionnelles pour mieux se préparer à leur future insertion professionnelle.

Sur l'année 2014-2015, les élèves de la classe vont effectuer un travail de fond visant à connaître la situation actuelle en Crète. Par des travaux de recherches, des revues de presse, des correspondances avec des acteurs crétois, les élèves pourront se faire une idée de ce qui les attend en Crète.
Dans le même temps, nous préparerons l'organisation matérielle du voyage : transport, logement, déplacements en Crète et en Grèce, rencontres... Nous fixerons un calendrier pour les deux semaines sur place. En termes de financements, les élèves, par petits groupes, monteront des actions de levées de fonds.
En Crète, la classe sera divisée en deux : pendant que l'une sera avec les habitants du village de Myrtos que nous aiderons à créer un sentier de randonnée menant à des vestiges antiques, l'autre rencontrera les acteurs du monde agricole, et vice-versa, une semaine chacun. Cela permettra d'assurer un meilleur accueil par les structures, et facilitera les déplacements. La visite du quartier auto-géré se fera cependant avec la classe complète, où nous rencontrerons les acteurs avec qui nous avons pris contact durant l'année précédente. Sachant que nous aurons directement atterri en Crète, nous prendrons un ferry pour la Grèce.
Les jardins partagés se situent dans le village de Pirgos, sur un plateau montagnard. La municipalité a prêté des terres pour la création de jardins partagés, futur lieu de formation et d'expérimentation en agro-écologie. Nous serons en lien avec l'association Terre et Humanisme fondée par Pierre Rabhi. Jonathan Peat et sa femme Myriam sont nos intermédiaires en France, mais en Crète nous travaillerons avec Manoli Vardakis.
Nous rencontrerons aussi Stella Xatzigeorgiou, enseignante dans le centre de formation agricole Georgiki Scholio Messaras.

Implication des élèves :
Le projet, dès le départ, est le fruit d'une initiative des élèves avec l'appui d'un professeur. Nous avons choisi le lieu du voyage, la Crète, et les objectifs liés à ce projet. Le comité des élèves, basé sur le volontariat, est entré en contact avec diverses associations, par mail ou par téléphone, susceptibles de nous aider dans nos recherches de partenaires dans les domaines agricoles et environnementaux. Pour la rédaction du projet, des élèves volontaires ont rédigés l'ensemble du dossier de projet d'avenir.
Des élèves, afin de mieux cerner les enjeux des jardins partagés, ont demandé à la mairie de Vic en Bigorre de louer gratuitement une parcelle de terrain. Ainsi ils ont pu apprécier les enjeux de l'organisation d'une telle alternative environnementale.
Pour les financements principaux, la classe de GPN s'est d'abord tournée vers le Conseil régional Midi-Pyrénées avec les « Projets d'avenir ». Ensuite pour compléter le budget, les élèves se sont concertés pour organiser un vide-grenier, des ventes des gâteaux (etc.), une tombola... Les élèves vont participer à des chantiers de génie écologique rémunérés, afin non seulement de financer le voyage, mais aussi pour acquérir davantage d'expérience.
Pour valoriser ce projet, les élèves tourneront un film-documentaire, et rédigeront des carnets de voyage, ainsi que des articles pour la presse sous la forme d'épisodes hebdomadaires.

La valorisation de ce projet se fera dans une optique de communication :
La réalisation d’un film sous la forme d’un carnet de bord filmé composé des interviews, des portraits des partenaires rencontrés, du suivi des projets abordés, de la présentation des structures dans lesquelles nous aurons travaillé. Nous filmerions les élèves participant aux projets afin de cerner leurs attentes, puis nous comparerions ces attentes aux résultats du voyage (avant/après des élèves). Le but serait de diffuser ce film dans des festivals étudiants, ou de documentaires.
D’un autre côté, chaque groupe de la classe (3 ou 4 élèves) auraient la possibilité de créer leur propre carnet de voyage sous la forme d’un beau-livre illustré, avec le même objectif que le film, afin de le diffuser aux étudiants et les encourager à s’engager dans des projets de ce genre. Ce serait aussi une trace écrite un peu plus personnelle pour les participants.
De plus, nous allons contacter les presses locales afin de partager nos idées et nos démarches. Nous rédigerons plusieurs articles que nous enverrons à la presse locale pour retranscrire les diverses étapes du projet.

En espérant vous avoir convaincus...

Paix et amour,

Les GPN1 de Vic

Alternatives humaines

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